• Avion Naszky avec son nouveau emblème sur son fuselage 

     


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  • En 1911, Dwight Eisenhower, est admis à l’Académie militaire de West Point. Il en sort, quatre ans plus tard, 61e sur 164 avec le grade de Lieutenant, dans la moyenne de sa promotion et est affecté, à sa sortie d'école, au Fort Sam Houston de San Antonio au Texas (sa promotion sera qualifiée plus tard par les historiens de « la promotion sur laquelle les étoiles tombèrent, en anglais The class the stars fell on  » par les nombreux généraux qu'elle donna). C'est là qu'il rencontre Mamie Geneva Doud (1896–1979), qu'il épouse le 1er juillet 1916, et avec qui il a 2 fils, Doud Dwight Eisenhower (1917-1921, des suites de la scarlatine) et John Sheldon David Doud Eisenhower (1922-2013).

    En 1917, il est promu capitaine et sert comme instructeur dans plusieurs camps d'entrainement alors que le pays est engagé dans la Première Guerre mondiale. Malgré ses demandes, il n'obtient pas d'affectation en Europe et, en 1918, prend le commandement du Tank Training Center à Camp Colt en Pennsylvanie.

    Au Camp Meade, près de Washington, en 1920, promu au grade de major, il rejoint l’Infantry Tank School où il retrouve un officier du corps blindé : le colonel Georges S. Patton, par ailleurs grand joueur de bridge. Ensemble ils publient, comme de Gaulle, des articles préconisant l’utilisation des chars afin d’éviter une nouvelle guerre de tranchées. Ses idées ne sont pas appréciées par ses supérieurs et il est même menacé de passer en cour martiale.

    Il est ensuite affecté dans la zone du canal de Panama sous les ordres du général Fox Conner qui reconnaît sa valeur et l’inscrit, en 1925, à l’école de formation aux fonctions de commandement et d’état-major de Fort Leavenworth d’où il sort premier de sa promotion ce qui lui vaut des affectations importantes notamment auprès du général John Pershing et du général Douglas MacArthur.

    En 1927, il est membre de la commission américaine des monuments de guerre et en 1928, sort diplômé de l'école de guerre américaine (War College). En 1929, il est détaché à Parisavant de rejoindre le Département de la Guerre (équivalent du Ministère de la Guerre).

    En 1933, chef d'état-major du général Douglas MacArthur, il accompagne ce dernier à Manille alors qu’il est conseiller militaire auprès du gouvernement philippin. Il est promu lieutenant-colonel en 1936.

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    Fin 1939, c'est sur sa demande, alors que la guerre a été déclenchée en Europe, que Dwight Eisenhower revient aux États-Unis et est affecté à Fort Lewis dans l'État de Washington. Promu au grade colonel, il devient chef d'état-major de la 3e armée en juin 1941, affecté à Fort Houston au Texas. Chargé de l’entraînement des troupes, il se distingue particulièrement par sa stratégie pendant les manœuvres, qui ont lieu en septembre 1941 enLouisiane, et auxquelles participent plus de 400 000 hommes. À l'issue de celles-ci, il est promu au grade de général de brigade. Il retourne à Washington quelques jours après l’attaque de Pearl Harbor pour être affecté au Département de la Guerre sous les ordres du général Marshall. Il en devient l'assistant en février 1942 et prend la tête de la division Opération de l’état-major sous les ordres du général Patton. Promu général deux étoiles, il est nommé en juin 1942 commandant en chef des forces américaines en Europe. Il supervise alors l'ensemble des opérations militaires tant en Europe qu'en Afrique du Nord. Il commande le débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord, l’opération Torch, où confronté aux divergences entre Britanniques et Américains, il fait preuve de tout son talent de conciliateur et de négociateur pour rapprocher les vues plutôt que de les opposer. Cette opération est aussi, en dépit du manque de moyens matériels, un précieux enseignement pour les débarquements qui ont suivi. En février 1943, il est promu général 4 étoiles alors qu'il prépare la campagne de Tunisie contre les forces de l'Afrika Korps.

     

    En 1943, Dwight Eisenhower est chargé de l’invasion de la Sicile (opération Husky et Ladbroke) et de l’Italie. Il est contraint, en outre, d'intervenir dans le règlement de la querelle qui oppose les généraux Henri Giraud et Charles de Gaulle à propos de l'exercice du leadership français en Afrique du Nord. Sa préférence va à Giraud qui, le 29 mai 1943 dans l'enceinte du palais d'été d'Alger, l'a publiquement décoré des insignes de Grand-croix de la Légion d'honneur, au grand dam de de Gaulle qui se plaignit de ne pas avoir été consulté.

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    Lors de la conférence interalliée de Téhéran de novembre 1943, il a été décidé qu’un second front allié serait ouvert à l’Ouest. Les Américains fournissant la majorité des hommes et du matériel, le chef de l’opération serait donc américain. Le président Roosevelt ne pouvant se passer de son conseiller militaire, le général George Marshall, c’est tout naturellement Eisenhower qui est choisi pour cette mission. Il quitte alors le théâtre des opérations méditerranéennes pour Londres.

    À la tête du SHAEF (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Force), Eisenhower planifie le débarquement en Normandie et l'installation de la tête de pont en France, l’opération Overlord et commande la plus importante force d’invasion de tous les temps. Souvent remis en cause par les Britanniques mais soutenu par Marshall, Eisenhower, par son calme, sa finesse psychologique répond parfaitement aux caractères forts que sont Montgomery, Patton et le général de Gaulle. Face à l’opiniâtreté du général français qui défend la souveraineté politique de la France, Eisenhower renonce à la mise en place de l’AMGOT et autorise même la 2e DB du général Leclerc à entrer dans Paris en août 1944. Moins d’un an plus tard, Eisenhower atteint le but fixé : obtenir la capitulation sans condition de l’Allemagne.

    Le 20 décembre 1944, il est promu général cinq étoiles ("General of the Army", l'équivalent de la distinction de maréchal de France).

    En juin 1945, il est décoré par le général de Gaulle de la Croix de la Libération.

    Au lendemain de la guerre, Eisenhower succède à Marshall comme chef d’état-major de l’US Army, poste qu’il quitte en 1948 pour devenir président de l’université Columbia8. Il garde toutefois le contact avec l’état-major où il intervient en tant que conseiller. En 1950, le président Truman le nomme commandant suprême de l’OTAN.

     

    En 1964, Dwight David Eisenhower laissera des documents concernant la Seconde Guerre mondiale dans une fosse au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Elle ne sera ouverte, selon ses souhaits, qu'au matin du 6 juin 2044, date du 100e anniversaire du débarquement en Normandie.

     


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  • George Smith Patton, Jr. (11 novembre 1885 - 21 décembre 1945) était un général américain qui commanda notamment la 7e puis la 3e armée américaine sur le théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale.

    Né en 1885 dans une famille aisée ayant une forte tradition militaire, Patton étudia à l'institut militaire de Virginie puis à l'académie militaire de West Point. Il participa aux Jeux olympiques de 1912 dans l'équipe américaine de pentathlon moderne et conçut un sabre de cavalerie portant son nom (en). Patton combattit durant l'expédition contre Pancho Villa au Mexique dans l'un des premiers exemples de guerre mécanisée. Il rejoignit ensuite le corps blindé de la force expéditionnaire américain qui participa aux combats sur lefront de l'Ouest de la Première Guerre mondiale. Durant l'Entre-deux-guerres, Patton fut l'un des principaux défenseurs de la guerre mécanisée dans l'armée américaine et il occupa diverses fonctions administratives dans tout le pays. Ayant gravi les échelons de la hiérarchie militaire, il commandait la 2e division blindée au moment de l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.

    Patton mena les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942 et sous son commandement efficace, le 2e corps (en) démoralisé recouvra sa cohésion durant la campagne de Tunisie. Il commanda la 7e armée lors de l'invasion de la Sicile et battit de vitesse les troupes britanniques de Bernard Montgomery en arrivant le premier àMessine. Il fut néanmoins impliqué dans une controverse après avoir frappé deux de ses hommes souffrant de stress post-traumatique et fut relevé de son commandement. Patton fut réaffecté à la tête de la 3e armée après la bataille de Normandie et mena une offensive éclair jusqu'en Lorraine. Il se porta au secours des troupes américaines encerclées à Bastogne durant la bataille des Ardennes et entra en Allemagne au printemps 1945. À la fin de la guerre, il fut nommé gouverneur militaire de Bavière avant d'être relevé de ses fonctions et affecté au commandement de la 15e armée. Il fut victime d'un accident de la route et succomba à ses blessures le 21 décembre 1945.

    Le caractère pittoresque et énergique de Patton ainsi que ses succès militaires ont parfois éclipsé ses déclarations politiquement maladroites à la presse. Sa philosophie de commander depuis le front et d'encourager ses hommes avec des discours pleins de grossièretés (« On ne vous demande pas de mourir pour votre pays, mais que le salaud d'en face meure pour le sien ») a néanmoins entraîné l'apparition de nouvelles méthodes de commandement au sein du corps des officiers de l'armée américaine. De même, ses tactiques basées sur des offensives rapides et agressives se sont traduites par le développement de nouvelles doctrines dans le domaine de la guerre mécanisée. Si les opinions des commandants alliés à son sujet étaient souvent mitigées, il était tenu en haute estime par ses adversaires allemands. Le film Patton de 1970 remporta sept oscars et aida à faire de lui un héros populaire américain.

     


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  • Le Général : Charles De Gaulle 

    L'appel de la France ... L'appel a la Résistance !!!

    plus D'info :

    Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un général, résistant, écrivain et homme d'État français. Il est à la tête de la France du 3 juin 1944 au 20 janvier 1946 en tant que premier président du Gouvernement provisoire de la République française, puis du 8 janvier 1959 au28 avril 1969 comme 18e président de la République française.

    Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de Libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Ve République fondée en 1958, il devient le 18e Président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.

    Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Prisonnier lors de la Première Guerre mondiale, il sert et publie dans l'entourage dePhilippe Pétain, prônant l'usage des divisions blindées dans la guerre moderne auprès de personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.

    Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort, et déclaré déchu de la nationalité Française par décret du 08 décembre 1940 par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de Libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une traversée du désert.

    De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Ve République. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des Pieds-Noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il décolonise aussi l'Afrique noire, en y maintenant l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage deYalta : il préconise donc une « Europe des nations » qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, pose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnait laChine communiste.

    Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste, centristes pro-européens et d'extrême-droite, qui critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'état permanent », selon la formule de François Mitterrand. Il est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il meurt un an plus tard à Colombey-les-Deux-Églises.

    Charles de Gaulle, considéré comme l'un des dirigeants français les plus influents de son siècle, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment écrit des Mémoires, dans lesquels il s'identifie à « une certaine idée de la France ».

     


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